vendredi 25 novembre 2011

mes 3 jours d'hospitalisation

Enfin remontée dans ma chambre où m'attendait depuis plus de 2 heures mon "mamour", j'étais, on ne peut plus, agacée, avec ses foutus jambes que je ne pouvais plus remuer!!
Régulièrement, les infirmières venaient me rendre visite, me toucher les doigts de pied et toujours aucune sensation.
Vers 22h, elles sont venues me proposer à manger, je n'avais pas faim du tout, par contre, j'ai enfin pu boire, mais pas trop à la fois, pour ne pas vomir.
Ce n'est que vers 1h du mat que j'ai pu commencer à bouger ma jambe droite, car celle opérée, mon plâtre étant posé sur un coussin, je n'avais pas envie de la bouger.
J'ai donc enfin pu sommeiller.

2 novembre 2011 - l opération

une fois le chirurgien reparti, une infirmière vient me poser un cathétère, ensuite direction le bloc où je rencontre l'anesthésiste, qui me dit qu'il va m'endormir sous péridurale, je souffrirai moins les premières 24h; j'ai toujours eu de l'appréhension d'une péridurale, mais bon, je n'ai pas le choix; et là encore, je dis UN GRAND BRAVO A L ANESTHESISTE car d'une part je n'ai rien vu de la préparation de la péridurale, et j'ai à peine senti la piqure, faut dire que ma cheville me titillait encore pas mal!!
et quelques minutes après, me voilà, étendue sur le ventre en train de me faire réparer; je les entendais parler mais pas de bruit d'instruments; le chir a demandé de prendre des photos pendant l'opération et plus particulièrement après la pose des 2 premières vis pour réparer la maléole externe

puis une deuxième photo pour l'ultime et troisième vis pour tenir le pilon tibial
ensuite nous passons à l'étape de couture, et là, je n'ai pas de photo, car ils m'ont plâtré aussitôt après.
En conclusion, je n'ai rien senti bien évidemment, par contre, la position était assez inconfortable, et surtout j'étais frigorifiée!! je tremblais, claquais des dents!
Ensuite, ils m'ont emmené en salle de réveil, j'avais juste une mamie à mes côtés, c'était désert!!
si ce n'est le personnel qui n'arrêtait pas de piailler, je n'avais qu'une envie remonter dans ma chambre; et surtout j'avais toujours aussi froid, ils m'ont donc posé une couverture chauffante; par contre, tout le bas de mon corps était endormi, je ne sentais plus rien, je ne pouvais même pas bouger un orteil!!
ça a été pour moi la sensation la plus désagréable!!

2 novembre 2011 - fin d'après midi

Arrivée aux urgences, ils m'enlèvent l'attèle et me laisse poireauter près de 2 heures, la douleur est de plus en plus lancinante, je passe enfin à la radio, et là, vu la tête du radiologue, je lui dis: "Non, juste un plâtre, pas besoin d'opérer??!!" et là, je le sens pas très rassurant.

Tout s'est ensuite enclenché très vite, l'orthopédiste est venu me voir, a tenté de remettre en place ce qu'il pouvait, ne me prèvenant pas avant, je n'ai pas eu d'appréhension, donc au point où j'en étais, la douleur était à peine plus forte!
Au vue de la radio, il m'annonce double fractures de la cheville avec luxation, il décide de me poser un plâtre pour essayer de maintenir ce qui pouvait encore l 'être, et de m'opérer en urgences.
Et là, je dis UN GRAND MERCI au chirurgien, qui a fait bougé le bloc op de la Clinique pour m'opérer le soir même

2 novembre 2011 - Chute sur gravillons

sous un soleil radieux, je sors de mon travail, je tourne à gauche, et là, je sens ma roue arrière de vélo de route chasser sur des gravillons, réflexe fatal: je pose le pied gauche et tente de ne pas tomber, mais là, la cheville ne résiste pas, je la sens partir à gauche puis à droite, et me voilà vautrée par terre.
Une douleur qui va crescendo s'installe, je sais à ce moment là que ce n'est pas une simple entorse; ma cheville triple de volume et mon pied fait un angle pas très académique avec ma jambe.
Direction les urgences d'une clinique via les pompiers, qui me posent une attèle qui me soulage un petit peu.